Mes appareils, petites histoires et avis

Comme beaucoup dans ma génération, jeune j’ai d’abord fais des photographies avec des appareils argentiques jetables KODAK ou FUJIFILM simplement pour faire de la photo “souvenir” rien de plus. J’ai eu aussi de nombreux autres appareils pour le même usage, mais je n’en parlerais pas. J’évoque ici juste ceux qui ont été des “passerelles” ou qui m’ont marqués. Aujourd’hui j’ai deux boîtiers et leurs différentes optiques pour des usages différents, un CANON EOS 5D Mark IV, reflex FULL FRAME (Plein format) de gamme professionnelle que je considère comme la F1 des reflex, et un FUJIFILM XT4, hybride APSC qui est un bijou technologique.

De nos jours, la technologie notamment hybride compacte, la course aux Pixels et la consommation à outrance veulent rendre obsolètes les Reflex qui deviennent “has been”, dans un temps court un nouvel appareil au prix fort surgit et efface la version précédente nous faisant subtilement croire que pour être à la page il faut posséder le dernier sorti, et nous participons à ce phénomène. L’avantage est que la version précédente voit son prix baisser considérablement et qu’on trouve sur le marché de l’occasion du matériel très intéressant, à un prix plus abordable car la photographie est une passion chère. Pour ma part je préfère acquérir des boîtiers neufs car d’occasion je ne connais pas leurs histoires, mais par contre je peux acheter des optiques qui, elles, le sont , une bonne optique peut couter très cher neuve. Les marques cessent la fabrication de Reflex peu à peu. Pour ma part je ne me séparerais pas de mon CANON 5D Mark IV car c’est avec ce genre d’appareil qu’on peut se prétendre photographe et faire des photos de qualité professionnelle. Demain avec l’IA qui se développe, ma crainte est qu’il n’y aura plus rien à faire ni à apprendre, tout le monde fera des photos qui tiennent la route sans trop réfléchir. Ce sera la fin de la créativité, de la réflexion, des erreurs formatrices et tout finira par se ressembler. Je tiens à souligner aussi que ce n’est pas la qualité de l’appareil qui fait de bonnes photos, c’est savoir regarder, cadrer et composer, et on peut faire d’excellentes photos avec un appareil entrée de gamme aussi. D’un autre côté je vois avec plaisir que certains reviennent à l’argentique, et je tiens à ce côté “artisan”.

Par ailleurs je ne suis pas “un dinosaure” attaché à un passé nostalgique, je vis aussi avec mon temps en approuvant certaines évolutions technologiques, c’est uniquement l’aspect consommation qui tend à vouloir nous pousser à changer d’appareil régulièrement qui m’interroge car ce n’est pas parce qu’il y a une nouvelle version de tel ou tel boîtier qui rend le précédent automatiquement “vieillissant”. Dans cette évolution, j’ai aussi un FUJIFILM XT 4 ( mais le XT5 vient déjà de sortir…sourire), un hybride qui m’a stupéfait. FUJIFILM a réussi l’alliage entre bijou technologique moderne, toutes options d’actualité et un boîtier à “l’ancienne” avec ses mollettes de réglages qui rappellent les appareils argentiques si on veut s’en servir, quelle belle idée.

Mon parrain était photographe professionnel, il faisait toutes nos photos familiales. Je les ai encore, héritées de mes parents. Il a écrit photographiquement notre histoire. Il avait un studio et enfant, chaque année ma mère m’y accompagnait pour faire les photos d’identité pour l’école et je voyais apparaître dans les bacs de son labo ma tête comme par magie ! J’étais déjà sensibilisé mais mon “éveil” à la photographie autre que la photo souvenir a débuté en 1988. A cette époque je travaillais dans un service d’hospitalisation de jour en milieu psychiatrique, un collègue avait créé un atelier photo pour les patients avec tout un projet pédagogique, sorties prises de vues…et un laboratoire pour faire les tirages, nous étions encore à l’époque de l’argentique. Voir une fois de plus apparaître des images dans les bacs, dont les miennes, a été une révélation. Cela m’a conduit cette année 88 à l’achat d’un appareil argentique pour faire autre chose que de la photo souvenir, un PENTAX P30n. Ce fût le début de ce qu’on peut appeler “faire de la photographie” ainsi je tâtonnais en expérimentant les réglages pour commencer a réaliser des photos artistiques. J’ai eu par la suite un des premiers appareils numériques grand public un KODAK Easy Share CX 7430 ( il ne faut pas oublié pour l’histoire que le tout premier appareil numérique fût un KODAK en 1975). Cet appareil m’a ouvert la porte aux premiers pas dans l’ère numérique, puis j’ai eu un appareil bridge, un PANASONIC LUMIX FZ28. J’ai débuté la pratique photographique en 1988 avec l’argentique dont je me suis longtemps servi, même si j’avais les premiers numériques, et en parallèle je faisais surtout de la peinture. En 2010 j’ai acheté un NIKON D7000 et c’est avec cet appareil que j’ai progressé basculant totalement dans la photographie. Par attachement pour les objets, je possède toujours tous mes appareils même si je ne me sers que du CANON 5D Mark IV et du FUJIFILM XT4 équipés de bons objectifs. Avec ses deux boîtiers de grande qualité j’ ai le “choix du Roi”. J’utilise le CANON plutôt pour le portrait, le corporate et le paysage et le FUJIFILM pour la photo de rue et le reportage car il est plus petit et plus discret. A noter que les deux boîtiers sont très compétents et polyvalents dans tous les domaines. Voici mes appareils simplement pour ma mémoire et non pour faire des fiches techniques.

Mes appareils actuels

Boîtier : Canon EOS D mark IV , Full Frame, capteur CMOS 24x36 de 30,4 Mp  

 5 Optiques CANON: EF 24-70 mm f/2.8 L II USM. L’ouverture f/2.8 constante est lumineuse pour le portrait ou la photo artistique, mais j’ai aussi le 24-70 mm f/4 IS USM pour "barouder” - EF 85 mm F/1.4L IS USM  - EF 70-200MM F/2.8L IS II USM  - EF 50 mm f/1.8 STM   

 Flash CANON: Speedlite 600 EX-RT  - Kit Studio portable (éclairages et arrières plans pour portraits)         

Quand on peut posséder un boîtier de cette qualité il serait dommage de le monter avec des objectifs de gammes inférieures en conséquence je l’ai équipé peu à peu, un objectif de qualité c’est plus de la moitié de la qualité de la photo. Ce qui veut dire que le budget global est très conséquent. Ce fût pendant longtemps un rêve car j’avais d’autres projets personnels et familiaux, déjà à l’époque du Mark II, jusqu’à ce que j’ai pu le concrétiser avec le IV. Je me sers de ce matériel pour le portrait, le paysage, les célébrations et le corporate, parfois pour la photo de rue ou de reportage.

               

Boîtier: FUJIFILM XT 4 Hybride - APSC -capteur CMOS X-Trans 4 de 26,1 Mp Obectifs FUJINON : - XF 18-55 mm f/2.8-4 R LM OIS -XF 27 mm f/2.8 R WR Pancake

C’est ma dernière acquisition, mon premier hybride et j’avoue qu’il m’a conquis. Il détient toutes les avancées technologiques modernes, mais aussi stabilisé, tropicalisé etc…Parmi toutes les autres marques j’ai été attiré par FUJIFILM pour sa philosophie, revenir à une pratique à l’ ”ancienne” si je le souhaite avec toutes ses mollettes de réglages, ses simulations de films… tout en étant un bijou de technologie numérique moderne. Des images et des couleurs de qualité impressionnantes pour un APSC, sa limite serait dans le cas où l’on voudrait faire des affiches de 10 mètres, mais qui le fait ?. Il lance le débat APSC vs FULL FRAME sauf si comme moi on peut avoir les deux pour se faire plaisir dans des usages différents. Je trouve que c’est un appareil baroudeur, costaud, polyvalent, un “couteau suisse” pour tous les genres photographiques. Je m’en sers beaucoup pour la photo de rue ou de reportage, car il est plus petit et plus discret que mon CANON. Je dois encore le faire évoluer au niveau des optiques.

Les appareils de mes débuts

Pentax P30n 1988 Premier appareil argentique avec mode P et Priorité Ouverture. Il m’a longtemps accompagné et c’est celui de mes débuts en photo artistique. Toujours en ma possession.

Nikon D7000 2010 Numérique, appareil avec lequel j’ai progressé et qui m’a fait basculer de la peinture vers la photo. Il y a quelques photos prises avec lui sur le site. Je ne m’en sers plus mais je le conserve.

Panasonic Lumix FZ28 Bridge entre le Kodak et le Nikon je l’ai toujours

Kodak Easy Share 7430 mon premier numérique, un ancêtre qui m’a ouvert à ce nouveau monde photographique

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